L'affaire Epstein revient hanter Trump: des courriels compromettants refont surface
Voilà que l'affaire Jeffrey Epstein revient frapper à la porte de la Maison-Blanche. Des courriels publiés mercredi par des parlementaires démocrates mettent Donald Trump dans l'embarras, révélant des liens troublants avec le défunt financier new-yorkais.
Des révélations qui dérangent
Dans un courriel daté de 2019, année de sa mort en prison, Jeffrey Epstein affirme que Trump « savait à propos des filles ». Une déclaration explosive qui fait réagir vivement l'administration américaine.
Le président, qui a côtoyé Epstein avant de rompre avec lui dans les années 2000, crie à la « supercherie » orchestrée par l'opposition démocrate. Sur son réseau Truth Social, il accuse ses adversaires de vouloir détourner l'attention des enjeux budgétaires.
« Seul un républicain très mauvais ou stupide tomberait dans ce piège », lance-t-il en guise d'avertissement à ses propres troupes qui réclament plus de transparence.
La Maison-Blanche mobilisée
L'affaire prend une tournure sérieuse quand on apprend qu'une réunion d'urgence s'est tenue dans la Situation Room, cette pièce sécurisée habituellement réservée aux décisions diplomatiques et militaires les plus sensibles.
Karoline Leavitt, porte-parole présidentielle, tente de limiter les dégâts : « Ces courriels ne prouvent rien si ce n'est que le président Trump n'a absolument rien fait de mal ».
Mais les révélations s'accumulent. Un autre courriel de 2011 évoque des heures passées par Trump avec une victime présumée d'Epstein, Virginia Giuffre, décédée en avril dernier.
Une pression politique grandissante
La pression monte au Congrès. Une pétition réclamant la publication de tous les documents gouvernementaux sur Epstein a recueilli suffisamment de signatures pour forcer un vote à la Chambre des représentants.
Même certains républicains, comme l'élue de droite radicale Lauren Boebert, exigent désormais la transparence totale sur ce dossier brûlant.
Jeffrey Epstein, retrouvé mort dans sa cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels, continue d'alimenter les théories du complot. Sa disparition soudaine avait privé la justice américaine d'un témoignage qui aurait pu compromettre de nombreuses personnalités.
Cette nouvelle tempête politique illustre combien l'héritage toxique d'Epstein continue de hanter l'establishment américain, révélant les zones d'ombre d'un système où pouvoir et privilèges semblent parfois primer sur la justice.