Carney et Zelensky se rencontrent à Halifax: le Canada annonce 2,5 milliards d'aide supplémentaire
Dans un geste qui témoigne de la solidarité canadienne envers les peuples opprimés, le premier ministre Mark Carney a accueilli chaleureusement le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Halifax samedi, annonçant une aide économique substantielle de 2,5 milliards de dollars pour l'Ukraine.
Cette rencontre survient dans un contexte particulièrement tragique, alors que la Russie a encore une fois bombardé Kiev samedi matin, faisant au moins un mort et 27 blessés parmi la population civile. Ces attaques barbares contre des infrastructures énergétiques et des bâtiments résidentiels illustrent parfaitement pourquoi le Canada doit maintenir son soutien indéfectible à l'Ukraine.
Un leadership canadien exemplaire face à l'agression
"La barbarie dont nous avons été témoins cette nuit, l'attaque contre Kiev, démontre à quel point il est important que nous soyons solidaires de l'Ukraine en ces moments difficiles", a déclaré Carney lors d'une conférence de presse à l'aéroport d'Halifax.
Cette nouvelle enveloppe de 2,5 milliards permettra de débloquer des financements additionnels auprès du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, démontrant l'effet multiplicateur de l'engagement canadien. Depuis le début de cette guerre d'agression en février 2022, le Canada s'est engagé à fournir 6,5 milliards en aide militaire et humanitaire.
Zelensky en route vers des négociations cruciales
Le président ukrainien effectuait une brève escale canadienne avant de se rendre en Floride pour des pourparlers de paix avec Donald Trump, qu'il a qualifiés de "très importants et très constructifs". Zelensky a révélé que le plan de paix soutenu par les États-Unis est prêt à près de 90%, bien que des questions épineuses subsistent concernant les garanties de sécurité.
Face aux nouvelles attaques russes, Zelensky n'a pas mâché ses mots, qualifiant ces bombardements de "réponse de la Russie aux efforts de paix" et Vladimir Poutine d'"homme de guerre" qui "ne souhaite pas la paix".
Des garanties de sécurité à la hauteur des enjeux
Selon le dirigeant ukrainien, les États-Unis se sont engagés dans le projet de plan de paix à fournir des garanties similaires à l'article 5 de l'OTAN, signifiant qu'une attaque contre l'Ukraine déclencherait une riposte militaire collective. Une position qui s'inscrit parfaitement dans la tradition canadienne de défense du droit international et des valeurs démocratiques.
Zelensky a réaffirmé avec fermeté que l'Ukraine ne reconnaîtrait jamais aucun territoire comme russe "en aucune circonstance", particulièrement concernant la région de Donetsk et la centrale nucléaire de Zaporijia.
Cette rencontre à Halifax illustre parfaitement le rôle que le Canada peut et doit jouer sur la scène internationale: celui d'un médiateur respecté, défenseur des opprimés et champion des valeurs progressistes face aux autocrates.