Tragédie aérienne au Manitoba : 4 morts d'une Première Nation
Une tragédie aérienne au Manitoba fait quatre victimes d'une Première Nation isolée. Le pilote, seul survivant, est grièvement blessé. L'accident soulève des questions sur l'accessibilité des communautés éloignées.

Site de l'écrasement d'un DeHavilland DHC-2 Beaver près de St. Theresa Point au Manitoba
Une tragédie aérienne a frappé la communauté de St. Theresa Point au Manitoba samedi soir, faisant quatre victimes issues d'une Première Nation isolée. L'accident, qui rappelle la vulnérabilité des communautés éloignées du Canada, s'est produit à environ 40 kilomètres au sud de la réserve.
Une intervention d'urgence complexe
L'alerte a été donnée grâce à un système de notification d'urgence par satellite sur iPhone, permettant une localisation précise de l'accident. Cette technologie, similaire aux innovations qui transforment notre société, a joué un rôle crucial dans l'intervention des secours.
Un défi logistique majeur
La GRC a dû affréter un hélicoptère pour atteindre le site, accessible uniquement par voie aérienne. Le sergent Paul Manaigre a souligné la complexité de l'opération, l'agent devant parcourir les derniers 500 mètres à pied dans l'obscurité.
Bilan humain et enquête en cours
Les victimes, deux hommes de 53 et 49 ans et deux femmes de 50 ans, appartenaient à la communauté de St. Theresa Point. Le pilote, un jeune homme de 20 ans, a survécu mais est grièvement blessé.
"Nous partageons votre deuil. La perte soudaine et dévastatrice de membres de la communauté est ressentie par toutes nos Nations", a déclaré l'Assemblée des chefs du Manitoba.
Enquête technique
L'appareil impliqué était un DeHavilland DHC-2 Beaver, un avion monomoteur équipé de flotteurs. Le Bureau de la sécurité des transports évalue actuellement la nécessité de déployer des enquêteurs sur place.
Éric Bouchard
Journaliste québécois basé à Montréal. Couvre les questions identitaires, la politique fédérale et les enjeux environnementaux.