Simon Lavigne: Du hockey universitaire au camp du Canadien
Simon Lavigne, défenseur des Stingers de Concordia, obtient une nouvelle chance au camp des recrues du Canadien, illustrant l'émergence du hockey universitaire québécois comme voie vers le professionnel.

Simon Lavigne lors du camp des recrues du Canadien de Montréal à Brossard
À 24 ans, le défenseur Simon Lavigne des Stingers de Concordia se voit offrir une deuxième chance dans le hockey professionnel, cette fois-ci au camp des recrues du Canadien de Montréal. Une opportunité qui témoigne de l'évolution du parcours sportif universitaire au Québec.
Un retour inattendu au hockey professionnel
Comme plusieurs athlètes qui cherchent à concilier sport et études, à l'image de certains espoirs québécois qui optent pour des parcours alternatifs, Lavigne avait choisi de privilégier son baccalauréat en Finances à Concordia après une brève expérience professionnelle.
De Calgary à Montréal: un parcours atypique
Après sa dernière saison avec l'Armada de Blainville-Boisbriand, Lavigne avait initialement signé un contrat avec la Ligue américaine via les Flames de Calgary. Son passage dans l'ECHL avec le Rush de Rapid City fut de courte durée, le poussant à revenir dans la région montréalaise pour poursuivre ses études.
"Oui, vraiment, après mon année de 20 ans, j'ai quitté le hockey professionnel pour avoir un diplôme. Pour moi, de revenir avec Montréal, c'est encore plus spécial", confie le défenseur originaire de Blainville.
Performance remarquée chez les Stingers
Sa deuxième saison avec les Stingers a attiré l'attention des recruteurs, rappelant l'importance des performances constantes pour se démarquer au plus haut niveau. Son style de jeu défensif efficace et sa présence physique ont particulièrement impressionné.
L'avenir du hockey universitaire québécois
Cette opportunité met en lumière l'importance grandissante du circuit universitaire canadien, à l'instar de parcours atypiques qui mènent au succès dans d'autres sports. L'expansion potentielle vers Sherbrooke, et possiblement Laval et l'Université de Montréal, pourrait renforcer ce circuit comme tremplin vers le professionnalisme.
Éric Bouchard
Journaliste québécois basé à Montréal. Couvre les questions identitaires, la politique fédérale et les enjeux environnementaux.