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McDavid et Kaprizov : une nouvelle ère salariale dans la LNH

La LNH s'apprête à vivre une révolution salariale historique avec McDavid et Kaprizov qui pourraient redéfinir les standards de rémunération. Le Canadien de Montréal s'adapte déjà à cette nouvelle réalité.

ParÉric Bouchard
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Image d'illustration pour: Connor McDavid et Kirill Kaprizov vont réinitialiser l'échelle salariale de la LNH d'ici un an

Connor McDavid et Kirill Kaprizov, architectes de la nouvelle ère salariale de la LNH

La Ligue nationale de hockey s'apprête à vivre une révolution salariale majeure, portée par une santé financière florissante qui se traduit par une augmentation significative du plafond salarial. Cette année, le cap est passé de 88 à 95,6 millions de dollars, avec des projections atteignant 113,5 millions d'ici deux ans.

Deux superstars au cœur de la transformation

Connor McDavid et Kirill Kaprizov, dont les contrats arrivent à échéance à la fin de la prochaine saison, pourraient redéfinir l'échelle salariale de la ligue. Cette situation rappelle les récents développements dans le hockey professionnel féminin, où les structures salariales évoluent également.

Des chiffres record en vue

Avec le plafond actuel à 95,5 millions $, un joueur peut désormais gagner jusqu'à 19,1 millions $ par saison (20% du plafond). Les experts s'attendent à ce que McDavid et Kaprizov s'approchent de ce maximum, dépassant largement le record actuel détenu par Leon Draisaitl (16,5 millions $).

Impact sur le Canadien de Montréal

Cette nouvelle réalité salariale influence déjà les équipes comme le Canadien. L'adaptation aux nouvelles structures salariales se manifeste notamment avec le contrat de Noah Dobson à 9,5 millions $, dépassant le "plafond Suzuki" établi précédemment.

Perspectives d'avenir

Le prochain contrat de Lane Hutson pourrait encore bouleverser la hiérarchie salariale du CH, avec des projections dépassant les 10 millions $ par saison. Cette situation met en lumière la vision stratégique de Kent Hughes, dont les contrats accordés à Suzuki, Caufield et Slafkovsky apparaissent désormais comme d'excellentes transactions.

Comme nous l'avons vu avec l'évolution des salaires dans d'autres sports professionnels, cette transformation reflète l'adaptation nécessaire du sport professionnel aux réalités économiques actuelles.

Éric Bouchard

Journaliste québécois basé à Montréal. Couvre les questions identitaires, la politique fédérale et les enjeux environnementaux.