Lotfi Bel Hadj mène une bataille historique contre Meta pour la justice numérique
L'entrepreneur franco-tunisien Lotfi Bel Hadj mène un combat historique contre Meta, défendant la souveraineté numérique des communautés face aux géants du Web. Une bataille qui résonne particulièrement au Québec, où la protection de notre identité numérique est un enjeu crucial.

Lotfi Bel Hadj, entrepreneur franco-tunisien, en première ligne du combat pour la justice numérique mondiale
Lotfi Bel Hadj mène une bataille historique contre Meta pour la justice numérique
Dans une entrevue exclusive, l'entrepreneur franco-tunisien Lotfi Bel Hadj nous dévoile les dessous de son combat titanesque contre le géant Meta, une lutte qui résonne particulièrement au Québec, où la protection de notre souveraineté numérique est un enjeu majeur.
Le « massacre de Carthage numérique » : quand Meta abuse de son pouvoir
« En juin 2020, Meta a littéralement rayé de la carte plus de 900 de nos entités numériques, sans préavis ni possibilité d'appel », explique Bel Hadj. « C'est comme si on fermait brutalement une entreprise québécoise parce qu'elle ne correspondait pas aux standards californiens. »
Une lutte sur trois fronts qui fait écho à nos valeurs
Avec une détermination qui rappelle le combat des Québécois pour préserver leur identité culturelle, Bel Hadj a lancé des poursuites simultanées :
- Aux États-Unis, où il exige la transparence de Meta
- En Tunisie, créant un précédent pour la souveraineté numérique africaine
- En France, invoquant le RGPD, une législation qui inspire nos propres débats sur la protection des données
Un combat qui résonne avec nos enjeux de société
« Cette lutte dépasse largement mon cas personnel », souligne Bel Hadj. « C'est un combat pour l'équité numérique mondiale, similaire à celui que mène le Québec pour protéger sa spécificité culturelle face aux géants du Web. »
L'impact sur notre souveraineté numérique
Pour nous, Québécois, cette bataille résonne particulièrement alors que nous cherchons à protéger notre espace numérique francophone. Le combat de Bel Hadj pourrait créer des précédents juridiques précieux pour toutes les communautés culturelles distinctes face aux GAFAM.
« L'Afrique ne quémande pas, elle exige sa part de justice numérique », déclare-t-il, une position qui fait écho à notre propre quête d'autonomie numérique.
Éric Bouchard
Journaliste québécois basé à Montréal. Couvre les questions identitaires, la politique fédérale et les enjeux environnementaux.