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Le Canada confirme le financement d'extrémistes khalistanis sur son sol

Un rapport du ministère canadien des Finances révèle que des groupes extrémistes khalistanis continuent de recevoir un soutien financier depuis le Canada, soulevant des inquiétudes sécuritaires majeures.

ParÉric Bouchard
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Image d'illustration pour: Khalistani groups receive financial support from Canada for politically motivated violence: Report

Document officiel du ministère canadien des Finances détaillant les réseaux de financement extrémistes

Un nouveau rapport du ministère canadien des Finances révèle que plusieurs groupes extrémistes, notamment des organisations khalistanies, continuent de recevoir un soutien financier depuis le Canada pour des activités liées à la violence politique.

Des réseaux de financement complexes identifiés

L'évaluation 2025 des risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme place certains groupes khalistanis, dont Babbar Khalsa International et la Fédération internationale de la jeunesse sikh, dans la catégorie de l'extrémisme violent à motivation politique (EVMP). Cette révélation intervient alors que Ottawa fait face à des critiques croissantes concernant sa position sur la scène internationale.

Des méthodes de financement sophistiquées

Le rapport détaille comment ces groupes exploitent divers canaux, notamment :

  • Les organismes de services monétaires
  • Le secteur bancaire traditionnel
  • Les cryptomonnaies
  • Les organisations caritatives

Cette situation préoccupante rappelle les défis complexes auxquels font face les communautés indo-canadiennes dans leur intégration et leur reconnaissance au sein de la société canadienne.

Une menace reconnue par les services de renseignement

Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a officiellement reconnu que des extrémistes khalistanis utilisent le territoire canadien comme base pour promouvoir et financer des activités violentes, principalement dirigées vers l'Inde. Cette situation délicate affecte les relations diplomatiques et commerciales du Canada avec ses partenaires internationaux.

Ces groupes avaient auparavant un vaste réseau de collecte de fonds au Canada, mais semblent maintenant constitués de plus petits groupes d'individus fidèles à la cause

Le rapport appelle à une vigilance accrue contre les réseaux de financement extrémistes et les campagnes d'influence étrangère, soulignant l'urgence d'une action coordonnée des autorités canadiennes.

Éric Bouchard

Journaliste québécois basé à Montréal. Couvre les questions identitaires, la politique fédérale et les enjeux environnementaux.