Le Bloc québécois prêt à affronter le gouvernement Carney

Les députés du Bloc québécois se réunissent à Québec les 18 et 19 septembre pour préparer leur stratégie face au gouvernement minoritaire de Mark Carney, dans un contexte marqué par les tensions commerciales avec les États-Unis et les enjeux environnementaux.

Une opposition vigilante face aux projets fédéraux

Alors que le gouvernement Carney multiplie les initiatives diplomatiques, la leader parlementaire du Bloc québécois, Christine Normandin, affirme que son parti ne laissera pas Ottawa profiter du contexte international pour centraliser les pouvoirs.

La loi C-5 sur l'accélération des grands projets d'intérêt national cristallise particulièrement les inquiétudes. Cette législation controversée permet aux ministres fédéraux de contourner certaines protections environnementales, une approche que dénonce vivement le Bloc.

"Le Bloc québécois se présente comme le seul parti à vraiment se soucier de la lutte aux changements climatiques et de la protection de l'environnement", souligne Christine Normandin.

Une stratégie d'opposition constructive

Malgré la réduction de leur caucus à 22 députés, les bloquistes entendent utiliser stratégiquement leur position dans les comités parlementaires. Contrairement au NPD qui s'est lié aux libéraux, le Bloc maintiendra son indépendance en évaluant chaque vote selon les intérêts du Québec.

Rapprochement avec le Parti québécois

Dans la perspective des élections québécoises de 2026, le Bloc compte soutenir activement le Parti québécois, notamment dans les circonscriptions clés comme Chicoutimi. Cette collaboration survient alors que les tensions constitutionnelles avec Ottawa demeurent vives.