La GRC face à un dilemme : assouplir ses critères d'embauche?
La Fédération de la police nationale propose d'assouplir les critères d'embauche de la GRC pour les candidats étrangers, suivant l'exemple des Forces armées canadiennes.

Un agent de la GRC en uniforme devant le quartier général à Ottawa
La Fédération de la police nationale (FPN) lance un appel important à la GRC pour moderniser ses pratiques de recrutement, dans un contexte où les politiques d'immigration canadiennes évoluent rapidement.
Une proposition audacieuse pour le recrutement
Le syndicat propose d'assouplir les exigences actuelles pour les candidats étrangers, particulièrement ceux provenant des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Australie. Cette initiative s'inscrit dans une démarche plus large de modernisation des institutions fédérales canadiennes.
Les critères actuels remis en question
Présentement, la GRC limite ses recrutements aux citoyens canadiens et aux résidents permanents ayant vécu au Canada pendant trois des cinq dernières années. Ces restrictions, selon Brian Sauvé, président de la FPN, pourraient freiner l'accès à des talents expérimentés.
L'exemple des Forces armées canadiennes
La FPN s'inspire du modèle des Forces armées canadiennes qui, depuis 2022, ont ouvert leurs rangs à tous les résidents permanents sans restriction de durée de résidence. Cette approche plus inclusive pourrait, selon le syndicat, enrichir les rangs de la GRC de nouvelles perspectives et expertises.
Dans un contexte où les enjeux de sécurité nationale évoluent, la diversification des profils au sein de la GRC devient cruciale pour répondre aux défis contemporains.
Perspectives d'avenir
Cette proposition de la FPN pourrait marquer un tournant dans l'histoire de la GRC, ouvrant la voie à une force policière plus diverse et mieux équipée pour répondre aux défis du 21e siècle.
Éric Bouchard
Journaliste québécois basé à Montréal. Couvre les questions identitaires, la politique fédérale et les enjeux environnementaux.