Hollywood : Le traitement scandaleux réservé à la réalisatrice de Twilight révèle le sexisme systémique
Catherine Hardwicke révèle le traitement discriminatoire qu'elle a subi après le succès phénoménal de Twilight. Alors que le film rapportait des millions, le studio ne lui a offert qu'un mini cupcake, illustrant le sexisme systémique à Hollywood.
Catherine Hardwicke, réalisatrice de Twilight, victime d'une discrimination flagrante malgré le succès retentissant du film
Une discrimination flagrante dans l'industrie cinématographique
Dans une révélation troublante qui illustre parfaitement les inégalités persistantes à Hollywood, Catherine Hardwicke, réalisatrice du blockbuster Twilight, a dévoilé le traitement discriminatoire dont elle a été victime malgré l'énorme succès de son film.
Alors que le film avait généré des recettes impressionnantes de 69 millions de dollars lors de son premier week-end d'exploitation aux États-Unis, le studio n'a trouvé rien de mieux que de lui offrir... un mini cupcake en guise de félicitations.
"Je suis entrée dans une pièce avec tous ces cadeaux. Tout le monde félicitait le studio, et ils m'ont donné une boîte. Je l'ai ouverte, et c'était un mini cupcake"
Deux poids, deux mesures : le privilège masculin exposé
La réalisatrice souligne avec amertume qu'un homologue masculin aurait reçu un traitement radicalement différent pour un tel succès : une voiture, un contrat pour plusieurs films, ou carte blanche pour ses projets futurs. Cette disparité de traitement met en lumière le sexisme systémique qui continue de gangrener l'industrie du divertissement.
L'éviction comme ultime affront
Comble de l'ironie, malgré le succès retentissant du premier volet, Hardwicke a été écartée de la suite au profit d'un réalisateur masculin, Chris Weitz. On lui a plutôt confié Le Chaperon Rouge, un projet sous-financé qui illustre parfaitement le phénomène du "plafond de verre" auquel se heurtent les femmes cinéastes.
Un combat toujours d'actualité
Cette situation, malheureusement emblématique, souligne l'urgence de continuer à lutter pour l'égalité des genres dans l'industrie culturelle. Le témoignage d'Hardwicke s'ajoute à une longue liste de cas similaires qui démontrent que le chemin vers l'équité est encore long, même dans un secteur qui se présente comme progressiste.
Éric Bouchard
Journaliste québécois basé à Montréal. Couvre les questions identitaires, la politique fédérale et les enjeux environnementaux.