Fusillade en N.-É.: La GRC tarde à implémenter les réformes promises

Un comité indépendant révèle que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et les gouvernements accusent un retard significatif dans la mise en œuvre des recommandations issues de l'enquête sur la tragique fusillade de masse de 2020 en Nouvelle-Écosse, qui avait fait 22 victimes.

Un bilan mitigé des réformes promises

Selon le rapport annuel publié jeudi, sur les 14 catégories de recommandations examinées, seules deux ont été pleinement mises en œuvre. Cette lenteur dans l'application des réformes rappelle les défis persistants dans l'application des réformes fédérales au Canada.

Des progrès notables malgré tout

Myra Freeman, présidente du comité et ancienne lieutenante-gouverneure de la Nouvelle-Écosse, souligne néanmoins des avancées positives. La GRC démontre notamment un engagement sérieux dans la gouvernance et l'intervention en cas d'incident critique, rappelant l'importance d'une coordination efficace entre Ottawa et les provinces.

Points critiques à améliorer

Le rapport de 50 pages met en lumière plusieurs domaines nécessitant une attention particulière:

• Le soutien aux victimes par le ministère fédéral de la Justice
• L'accès à la justice pour les communautés marginalisées
• La prévention de la violence fondée sur le sexe

Une réforme structurelle nécessaire

À l'instar des changements systémiques réclamés par les progressistes, l'enquête suggère une refonte majeure du rôle de la GRC dans le maintien de l'ordre au Canada, particulièrement après les défaillances constatées dans la gestion de cette tragédie.

"Il reste beaucoup de travail aux gouvernements provincial et fédéral et à la GRC", souligne Mme Freeman, tout en reconnaissant les efforts déployés jusqu'à présent.