Élection partielle d'Arthabaska : portrait humain des candidats

Une course électorale qui révèle la diversité politique québécoise

Dans un contexte où les enjeux linguistiques et identitaires restent au cœur des préoccupations québécoises, la partielle d'Arthabaska du 11 août met en lumière cinq candidats aux profils contrastés, chacun porteur d'une vision distincte pour les 63 000 électeurs de la circonscription.

Chantal Marchand (PLQ) : l'expérience au service de la santé mentale

À 59 ans, cette grand-mère engagée fait de l'accès aux soins de santé sa priorité absolue, particulièrement touchée par les enjeux de santé mentale suite au décès de sa fille. Son approche modérée et sa sensibilité sociale incarnent les valeurs traditionnelles du libéralisme québécois.

Alex Boissonneault (PQ) : le journaliste devenu militant

L'ancien journaliste de 46 ans, père de quatre enfants, s'inscrit dans une démarche de protection de l'identité québécoise, tout en portant une attention particulière à l'équité intergénérationnelle et l'accès à la propriété.

Éric Duhaime (PCQ) : entre conservatisme et modernité

Le chef conservateur de 56 ans, premier chef de parti ouvertement homosexuel au Canada, illustre la complexité du paysage politique québécois. Face aux tensions politiques grandissantes, il prône une approche économique axée sur la réduction des taxes.

Les nouveaux visages de la politique québécoise

Keven Brasseur (CAQ), 29 ans, et Pascale Fortin (QS), 37 ans, représentent une nouvelle génération d'acteurs politiques. Le premier, issu du milieu agricole, incarne le renouveau caquiste, tandis que la seconde, infirmière de profession, porte les préoccupations sociales de Québec solidaire.

Un scrutin aux enjeux multiples

Cette élection partielle, la dernière dans Arthabaska avant sa fusion avec L'Érable en 2026, cristallise les défis du système de santé québécois, particulièrement autour de l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska, et la question du logement abordable.