Élection partielle d'Arthabaska : duel crucial entre PQ et PCQ

Une élection partielle déterminante se joue ce lundi soir dans la circonscription d'Arthabaska, où le Parti québécois (PQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ) se livrent une lutte serrée. Cette course, qui rappelle d'autres élections partielles récentes qui ont marqué la politique canadienne, pourrait redessiner le paysage politique québécois.

Un enjeu majeur pour la démocratie québécoise

L'ancien journaliste de Radio-Canada, Alex Boissonneault, porte les couleurs du PQ dans une circonscription qui n'a pas élu de député péquiste depuis plus de 25 ans. Le parti cherche à capitaliser sur sa dynamique victorieuse des récentes partielles de Jean-Talon et Terrebonne.

Le PCQ à un tournant historique

Pour Éric Duhaime et le PCQ, l'enjeu est crucial. Une victoire permettrait au chef conservateur de faire son entrée à l'Assemblée nationale, compensant ce qu'il qualifie de "distorsion démocratique" lors des élections de 2022. Dans un contexte où la droite conservatrice tente de s'imposer au niveau fédéral, cette élection revêt une importance particulière.

La CAQ en difficulté

Le parti au pouvoir, qui détenait ce siège depuis 2012, fait face à un défi de taille. Comme d'autres enjeux gouvernementaux récents l'ont démontré, la CAQ peine à maintenir son emprise sur les régions, avec des sondages la plaçant en quatrième position à seulement 9% des intentions de vote.

Une participation encourageante

Malgré la période estivale, le taux de participation au vote par anticipation a atteint 26%, soit près du double de la dernière élection partielle dans Terrebonne. Ce taux témoigne de l'importance que les électeurs accordent à ce scrutin.

Un héritage politique diversifié

Créée en 1853, la circonscription d'Arthabaska, qui compte près de 63 000 électeurs, a connu plusieurs alternances politiques, passant des libéraux aux péquistes, en passant par l'Union nationale et la CAQ, démontrant ainsi la volatilité de son électorat.