Détention en Israël : Nimâ Machouf dénonce des conditions "difficiles"

La militante et épidémiologue montréalaise Nimâ Machouf, de retour au Canada après sa détention en Israël, témoigne des conditions "difficiles" de son incarcération par l'armée israélienne. Elle appelle désormais le premier ministre Mark Carney à exercer une pression diplomatique sur Israël concernant l'aide humanitaire à Gaza.

Une mission humanitaire interceptée en eaux internationales

Membre de l'équipage du navire Conscience qui tentait d'acheminer de l'aide humanitaire vers Gaza, Machouf affirme avoir été "kidnappée" en eaux internationales. Cette intervention survient dans un contexte où les relations diplomatiques canadiennes connaissent des tensions croissantes au Moyen-Orient.

Conditions de détention préoccupantes

"Il y avait beaucoup d'agressivité, ils nous ont traités avec des tortures psychologiques par de la privation de sommeil, des déstabilisations psychologiques en nous donnant des ordres contradictoires", témoigne Machouf. Elle rapporte également des menaces d'utilisation de gaz lacrymogène contre les détenus.

Appel à l'action politique

Alors que les questions humanitaires font débat au Canada, Machouf exhorte Ottawa à agir plus fermement. Elle demande notamment la cessation des ventes d'armes à Israël et l'établissement d'un corridor humanitaire sécurisé vers Gaza.

Libération des militantes terre-neuviennes

Une note positive marque ce dossier avec la libération de trois militantes de Terre-Neuve-et-Labrador, également détenues par l'armée israélienne. Selon Machouf, elles ont été conduites à la frontière jordanienne et sont en route vers le Canada.